

Un groupe toujours attaché à ses engagements
Ermont Renouveau est une association composée d’élus et de citoyens, de sensibilités diverses, dans la commune d’Ermont. En 2020, nous avions présenté une liste profondément républicaine proposant une vision alternative à celle de Xavier Haquin. Avec un score de près de 12%, nous comptons deux élus au conseil municipal et sommes actuellement un des quatre groupes d’opposition.
Nous incarnons une opposition constructive, sans démagogie politique, en sachant reconnaître les bonnes décisions de la majorité tout en les nuançant souvent et en n’hésitant pas aussi à exprimer notre désaccord quand elles ne nous semblent pas pertinentes pour les ermontois. Dans les rares occasions qui nous sont offertes, nous sommes également force de proposition. Par exemple, nous avons obtenu le maintien du parc Jean Moulin en zone naturelle et le rétablissement du quartier « Anatole France » en « zone pavillonnaire ».
Enfin, notre volonté est de devenir majoritaire à l’occasion des prochaines élections municipales, car
Ermont - Notre Ville - Avril 2024 :
nous ne complaisons pas dans l’opposition. A cette fin, nous travaillons dès maintenant pour bâtir un programme crédible, à travers notamment l’organisation de cafés-débats sur des thématiques locales, afin de dialoguer avec les ermontois et de les associer largement à notre démarche.

Valérie BARIL
Mariée - 52 ans
Enseignante en lycée professionnel
Conseillère Muni-cipale du groupe
Ermont Renouveau, je suis ensei-gnante en Lycée Professionnel et responsable du Bureau des entreprises au sein de mon établissement. Mes contacts très fréquents avec les structures de soins, les crèches, les écoles et les maisons de retraite sur l’ensemble du Val d’Oise me permettent d’apporter un regard à la fois critique et constructif sur les choix faits par la municipalité et d’être force de proposition sur ces sujets.

Christian PERROT
Marié - 78 ans
Ingénieur Informaticien retraité
Conseiller Muni-
cipal du groupe Ermont Renouveau depuis janvier 2025, je reste un militant convaincu qu'un groupe d'opposition se doit de mener des débats constructifs sur les affaires de notre ville. Souhaitant rassembler des personnes de valeur autour d'un projet citoyen, j'ai initié la constitution d'une liste pour les élections municipales de 2020. Malgré les pressions politiques nationales que nous refusions et les trahisons, les électeurs nous ont permis de défendre ce projet en les représentant au Conseil Municipal. Fort de mon réseau, je participe à l'organisation de cafés-débats sur des thèmes aussi bien nationaux que locaux.

Didier JOBERT
Marié - 59 ans
Responsable Technique & Com-mercial
Conseiller Muni-cipal du groupe
Ermont Renouveau de 2020 à 2024, spécialiste reconnu dans les ouvrages souterrains et les pathologies des constructions en béton, j’apporte mon expertise aux grands groupes du BTP. Mes compétences m'ont permis d’analyser au mieux les choix de la commune en matière budgétaire, d’urbanisme et de circulation lors de divers événements de la ville et lors des conseils municipaux. Je demandais régulièrement des éclaircissements et je proposais d’autres solutions si c’était pertinent. Pour des raisons personnelles et par fidélité à l'un de mes engagements de campagne, j'ai proposé mon mandat à Christian PERROT qui nous représente au Conseil Municipal depuis janvier 2025.
Café-Débat du 5 décembre 2024

En premier lieu, Didier Jobert, président d’Ermont Renouveau et Conseiller municipal a présenté quelques généralités sur la sécurité en France, d’une part, et à Ermont, d’autre part. Il y a actuellement une hausse de 12% des homicides qui est liée à des affaires de stupéfiant. S’agissant des vols, il y a actuellement une baisse. Concernant la ville d’Ermont : les cambriolages, les vols avec violence ainsi que les violences intra familiales sont en baisse. Pour cette dernière, les statistiques sont à contre-courant des chiffres nationaux où les violences sexistes et sexuelles sont en hausse de 57%.
Samir Lassoued, avocat au barreau de Pontoise, a tenu à souligner que la prison est nécessaire mais n’est pas forcément la solution pour lutter contre la récidive. Le taux de récidive est de 10% à 20 ans. Si avant 23 ans, une personne n’a jamais eu affaire à la justice, elle a peu de chance un jour de s’y retrouver. Le risque est en revanche très élevé dans l’hypothèse inverse. La réponse pénale fonctionne moins bien
aujourd’hui, face au rajeunissement de la criminalité. Le proxénétisme arrive de plus en plus jeune : vers 14 ans, à cause des réseaux sociaux notamment. La compréhension du degré de gravité est donc beaucoup plus difficile, comme la compréhension de la limite entre le bien et le mal. Face à cela, la prison est toujours un outil de protection de la société, mais il faut aussi agir au niveau de l’école et développer la prévention. Face à ses évolutions, la législation a été modifiée : mise en place au niveau des collectivités territoriales de groupes pilotes (Préfet, acteurs sociaux, etc.) pour trouver des solutions locales : instauration d’une procédure de plaider coupable pour les violences conjugales, système des ordonnances de protection, travail à faire sur les liaisons (par exemple stupéfiant et proxénétisme). La loi « sécurité globale » a également instauré des mesures : plus de justice locale, le Maire est doté de prérogatives de rappel à la loi qui sont insuffisamment mobilisées aujourd’hui. Il y a actuellement 77 000 détenus en France pour 40 000 places de prison. Il y a donc la nécessité de réserver les peines de prison pour les personnes vraiment dangereuses et d’envisager des peines alternatives pour les autres (bracelet électronique par exemple).
Après cette intervention deux questions ont été posées par l’assistance : l’une sur la prise en compte de la personnalité de l’accusé et l’autre sur la réinsertion pendant la prison. Sur la première question, Samir Lassoued confirme qu’il est bien tenu compte de la personnalité de l’accusé, mais que ce sont toujours des faits qui sont jugés et non des personnes. Sur la question de la réinsertion, Samir Lassoued souligne que la dignité de la personne en prison est un préalable à toute réinsertion (question de l’accès au soin et notamment pour les problèmes psychologiques et psychiatriques, en addictologie). Il convient également d’éviter les sorties « sèches » de prison (le régime de la « semi-liberté est possible). Il convient également de développer le travail en prison et que chaque prisonnier puisse passer un diplôme.
Emmanuelle Bomba, juriste spécialisée sur la question des violences faîtes aux femmes, a tenu à souligner que la France n’est pas la mauvaise élève de l’Europe en la matière. Le problème est que les dispositifs existants ne sont que peu connus des femmes et les policiers sont souvent mal formés ce qui a pour première conséquence une mauvaise réception des femmes victimes de violences conjugale dans les commissariats. Il y a donc un travail de vulgarisation du droit à faire par les communes notamment, ainsi que par d’autres acteurs publics et par les associations.
Yasmine Buono, spécialiste de la question de la cyberviolence, insiste sur la nécessité de sensibiliser au numérique et sur la création de nouveaux dangers auprès des jeunes en la matière. Le problème est que la régulation des plateformes est quasiment inexistante. Il n’y a pas de loi et la multiplication des outils n’aide pas. Par ailleurs, elle souligne que le numérique est une question de géopolitique : avoir des données afin de développer l’intelligence artificielle générative. Il en résulte que certaines plateformes comme télégram ne contrôle rien. Certains enfants sont alors exposés à des contenus que même un adulte ne pourrait pas supporter. Il est donc nécessaire de sécuriser internet pour éviter d’avoir des bombes à retardement. Comme le numérique bouscule les frontières, il est nécessaire d’adopter une réponse mondiale. Néanmoins, une action « réparatrice » peut toutefois être conduite. Face des contenus problématiques, les enfants n’ont pas les mots et ont un sentiment de culpabilité. La jeunesse est donc très en colère contre l’autorité qui ne les a pas protégés. Face à cela, il est nécessaire d’éduquer les enfants à cette nouvelle forme de violence . Parmi les solutions avancées, on peut retenir la création d’un pôle de santé jeune pour répondre à ce problème et aux attentes des jeunes ainsi que la réinsertion de la jeunesse dans la vraie vie en remettant en place un service citoyen car il est nécessaire de maîtriser les devoirs en plus des droits.